La
Fouine Futée
Édition du 2 février 2012
Le supplice de la goutte d'eau serait une méthode de torture
d'origine chinoise consistant à attacher un condamné immobile sur une planche.
Dès lors, à intervalle régulier, une goutte d'eau tombe sur son front. Il en
résulterait une altération physique et psychologique de la victime, qui finit
par devenir folle. (Source : Wikipédia)
Qui
n’est jamais allé à l’hôpital pour se faire demander : « Sur une échelle
de 1 à 10, 1 représentant le plus bas niveau, à quel degré se trouve votre
douleur ? » Bien que cette question puisse être utile, elle n’assure pas une
réponse exacte à ce que ressent le patient. Une autre question supplémentaire
devrait être demandée : « Sur une échelle de 1 à 10, 1 représentant le
plus bas niveau, à quel degré se trouve votre seuil de tolérance à cette
douleur ? »
À
la première question, il est facile de répondre un chiffre plutôt bas, environ
3 ou 4, et il restera le même pendant des heures, avec peut-être des piques de
douleur plus élevés ici et là. La différence avec la question 2, c’est qu’au
fil du temps, votre tolérance à supporter cette douleur diminuera de façon
radicale.
Dans
la majorité des cas, ce qui est le plus dérangeant n’est pas la douleur, mais
bien la constance à laquelle cette douleur se fait sentir. Quelqu’un qui se
cogne le coude aura une douleur vive qui pourrait atteindre un niveau 6 et
plus, mais dont le seuil de tolérance sera très élevé car le mal ne durera que
quelques secondes. Par contre quelqu’un qui souffre d’un mal de dent pourra
avoir une douleur de niveau variable, bas ou élevé, mais qui fera descendre le
seuil de tolérance à cette douleur au fur et à mesure que le temps passera si
le problème n’est pas traité.
Le
supplice de la goutte est, au point de départ, une méthode de torture utilisée
pour faire flancher la tolérance du détenu. Une goutte d’eau inoffensive tombe
sur le front de sa victime… encore… encore… et encore. Bien qu’au début cela
peut sembler insignifiant et non douloureux, après des heures de ce traitement,
la victime sentira graduellement que cette goutte d’eau semble devenir plus
lourde et beaucoup plus désagréable. Après des jours, cette même goutte
commencera à former une malformation sur la section de peau qu’elle atteint et cet
impact aura l’effet d’un coup de marteau.
Cette
technique est celle qui, à mes yeux, représente le plus ce qui se produit
lorsque notre tolérance est mis à l’épreuve. Que se soit face à la douleur, à
la violence, à l’intimidation, à l’harcèlement psychologie, au mensonge, au
bruit, ou n’importe qu’elle autre chose qui est considéré comme irritant pour
nous. Même une mine de crayon qui se brise quatre fois d’affilé suffira pour
mettre notre tolérance à rude épreuve ou dû moins pour moi, ça suffira !
Une
insulte amicale ou une blague peut paraître inoffensive et drôle au début, mais
lorsque cela fait dix… quinze… cent fois qu’on l’entend, bien que les paroles
n’ont pas changées, leurs effets devient de plus en plus lourd à supporter pour
la personne qui en est le destinataire. Chez la majorité des personnes, le plus
gros problème avec la tolérance, c’est que plus celle-ci est mis à contribution
dans notre quotidien et plus elle devient défaillante.
Prenez
quelqu’un qui aura supporté une douleur pendant des années et qui finalement
subit un traitement qui enlèvera cette douleur. Maintenant, supposons que cette
douleur revienne après plusieurs mois d’absence. Certains seront tentés de dire
que la personne pourra alors la supporter pendant encore des années avant de
s’en fatigué, mais c’est faux ! Quelques jours ou quelques heures à peine
pourront être suffisants avant que la personne n’est atteint un niveau de
tolérance descendant sous la barre du zéro. (Et dans mon cas, lorsque mon seuil
de tolérance à une douleur est atteint, je dois utiliser toute mon énergie, non
seulement à supporter cette douleur mais aussi à me retenir de ne pas me lancer
contre un mur dans l’espoir de me rendre inconsciente !) Il en va de même pour
la majorité des douleurs physiques ET PSYCHOLOGIQUES. Dépasser nos limites de
la douleur acceptable durant des heures demande une énergie significative qui
pourrait rivaliser à celle qu’on utilise lors d’activités physique, tel qu’une
course à pieds de 5 km !
Alors
si un jour quelqu’un vous dit « Ça suffit ! », « Arrête ! », «Je ne suis plus
capable» ou encore « J’en ai assez ! » face à la douleur, à un geste ou une
parole que vous lui adresser, même si cela n’est qu’une première intervention
de votre part, comprenez qu’il est temps d’arrêter et de l’aider ! Lorsque le
«bouchon» de la tolérance saute, il peut se produire une multitude de réaction
passant des larmes à une colère et une agressivité sans borne qui a quelques
fois aura des conséquences tragiques.
Pensez-y et bonne soirée !
Boujour je tiens d'abord a vous dire que je suis complètement d'accord avec vous! Ensuite je voudrais parler de ce supplicesupplice, bien qu'il peut paraitre insignifiant je suis sur qu'il marche vraiment et j'ai un exemple bien concret qui prouve que sa marche! Même si c'est une série et que c'est fais pour faire croire aux gens que sa marche, dans la série "Viking" l'un des personnage (Floki) subie cette torture et quand ont voient se que sa lui fait ont a vraiment l'impression que sa marche et j'en suis même sur ! Enfin. En tout cas, tu a vraiment très bien décrit ce qu'il ressent. Je te dit bravo pour tes explications ��
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